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Le bénévolat, c'est bon pour la santé !Une note d'analyse du Centre d'analyse stratégique, une communication de la Commission européenne, une étude du Cerphi (Centre d'études et de recherches sur la philanthropie) : le bénévolat fait l'objet de toutes les attentions ! Que nous apprennent ces interventions ? Tout d'abord elles nous précisent que le bénévolat est un phénomène massif : >> en 2010, 32 % des Français de plus de 18 ans étaient engagés dans une activité bénévole dans le domaine sportif, humanitaire, économique, écologique, culturel ou social. Ce nombre, qui ne cesse de croître depuis 20 ans, place la France dans la moyenne européenne. La Commission européenne constate en effet que l'Union compte 100 millions de personnes engagées dans des activités de volontariat (autre nom du bénévolat dans un certain nombre de pays du continent) et elle précise : l'investissement de ces européens représente un « facteur essentiel d'amélioration de la cohésion sociale » et pourrait l'être encore davantage en cette période de crise. Autrement dit : pour la bonne santé de nos sociétés, le bénévolat n'est pas seulement un « plus », c'est carrément indispensable ! De plus comme l'indique le Centre d'analyse stratégique : « De manière générale, le bénévolat permet de concilier intérêts individuels et intérêts collectifs. » En faisant de 2011 l'année du bénévolat et du volontariat, l'Union européenne visait précisément à encourager l'engagement des citoyens, mais aussi à favoriser l'intégration professionnelle des jeunes. Même si l'organisation et les effets de cette manifestation en France peuvent être critiqués, on ne peut nier que la mobilisation des acteurs associatifs et des pouvoirs publics autour de cette question prouve que chacun est conscient, dans notre pays, de l'importance du bénévolat. Mais, plus surprenant, une étude nous apprend que le bénévolat est aussi bon pour la santé... des bénévoles ! La santé des bénévoles est-elle différente de celle des non-bénévoles ? C'est cette question que s'est en effet posé le CerPhi qui a réalisé, avec Médéric Malakoff, la première étude en France sur les relations entre bénévolat et santé physique et psychique. Ses résultats sont encourageants quant aux effets bénéfiques du bénévolat. L'étude a pris en compte trois aspects de la santé : la santé physique perçue, la santé psychique, et la qualité de vie. Trois groupes ont été comparés : les non bénévoles, les bénévoles peu actifs, les bénévoles très actifs. Or l'étude montre clairement que les bénévoles se portent mieux physiquement que les non bénévoles. Ne soyons cependant iréniques. Les problèmes existent. L'étude du CAS montre que le bénévolat est confronté aux défis de l'individualisme et du vieillissement de la population, lesquels tendent à modifier les besoins des bénévoles comme des bénéficiaires de leurs actions. Le bénévolat s'inscrit également dans un contexte d'évolution du monde du travail et des modalités d'action des pouvoirs publics, qui invitent à questionner les conditions de son exercice. Dès lors, comment promouvoir l'engagement bénévole et comment soutenir les nouvelles formes de bénévolat adaptées aux mutations économiques et sociétales, sans risquer de trop l'encadrer ou de trop l'institutionnaliser ? De même la Commission européenne met en exergue les obstacles auxquels le volontariat est confronté : un cadre juridique flou, l'absence de stratégies nationales de valorisation des activités de volontariat, le manque de reconnaissance, les contraintes fiscales et financières. Autant de difficultés qui contribuent à freiner son expansion. En savoir plus : > Note d'analyse du Centre d'analyse stratégique : Développer, accompagner et valoriser le bénévolat (Septembre 2011) > La communication de la Commission européenne > L'étude du Cerphi : L'influence du bénévolat sur la santé des séniors Sources : www.associationmodeemploi.fr CDOS Deux Sèvres A consulter aussi
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