La Conférence nationale du sport a été installée


David Douillet a installé ce lundi 16 janvier la Conférence nationale du sport. La veille, le JO publiait le décret portant création de cette nouvelle instance qui devait initialement s'appeler Assemblée du sport et a, depuis, changé d'envergure.

Annoncée il y a presque un an jour pour jour par Chantal Jouanno, prédécesseur de David Douillet au ministère des Sports, la Conférence nationale du sport a depuis changé de nom - elle devait s'appeler Assemblée du sport - et surtout d'envergure.
Initialement prévue pour accueillir 180 membres répartis en cinq collèges de 36 représentants (Etat, élus, monde économique, mouvement sportif et société civile), elle se compose finalement de 32 membres. Réunie au moins une fois par trimestre, elle s'appuiera notamment pour cela sur les 113 préconisations de l'Assemblée du sport et sera « une boîte à idées qui va nous servir à avancer concrètement », pour reprendre les propos de David Douillet.

"Nous avons fait le choix [...] d'une structure plus resserrée et plus souple que celle prévue initialement. L'idée est que les principaux décideurs du sport puissent se parler et échanger librement. 31 [sic] membres me semblent être une dimension raisonnable pour que cela fonctionne et que chaque membre se sente suffisamment concerné", a commenté David Douillet lors de l'installation.
"Le sport est l'affaire de tous. Il est l'affaire de l'Etat qui joue un rôle historique dans la politique sportive française. Il est bien évidement l'affaire du mouvement sportif.
Il est aussi l'affaire des collectivités territoriales devenues des acteurs primordiaux des politiques sportives", a-t-il ajouté.

Présidée par le ministre des Sports, cette conférence associe les différents acteurs impliqués dans la gouvernance du sport et œuvrera à favoriser la cohérence de leurs actions respectives pour le développement et la promotion de ce dernier. En son sein, le mouvement sportif, l'Etat, les collectivités territoriales (AMF, ADF, ARF) et le monde économique (Medef, CGPME) comptent ainsi chacun 7 membres auxquels s'ajoutent un représentant français au Parlement européen, un député et un sénateur. Tous disposeront d'un mandat de trois ans renouvelables.

Les représentants du mouvement sportif sont les suivants : Denis Masseglia, président du CNOSF, Jean-Michel Brun, vice-président délégué "sport et territoire" du CNOSF, Françoise Sauvageot, vice-présidente délégué "sport et diversités des pratiques" du CNOSF, Isabelle Sévérino, vice-présidente du CNOSF, co-président de la commission des athlètes de haut niveau du CNOSF, Claude Azéma, président du collège des fédérations nationales sportives du CNOSF, Patrick Wolff, président de l'association nationale des ligues de sport professionnel.

L'emploi, la formation et la qualification, l'économie du sport et le développement des pratiques sportives seront les premiers sujets traités par cette conférence. Sa mise en place « correspond à ce que souhaitait le CNOSF » ainsi que l'avait déclaré Denis Masseglia lors de sa cérémonie des vœux, mardi 10 janvier 2012, ajoutant qu'« il s'agit d'une étape essentielle pour l'avenir de notre modèle sportif, elle pourrait faire de nous des précurseurs en matière de gouvernance du sport ».

Les premières réunions sont prévues en février et en mars.


Pour en savoir plus,
Décret n°2012-45 du 13 janvier 2012 portant création de la Conférence nationale du sport, publié au JO du 15 janvier 2012.
Site du CNOSF
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