Article NR AG 2021, Omnisports : au Cros Centre-Val de Loire, l'Olympiade de la transition

Jean-Louis Desnoues a été élu pour un quatrième mandat à la tête du Cros Centre-Val de Loire. © (Photo archives NR)
Jean-Louis Desnoues a été élu pour un quatrième mandat à la tête du Cros Centre-Val de Loire. © (Photo archives NR)
Omnisports : au Cros Centre-Val de Loire, l'Olympiade de la transition
(NR)


L'assemblée générale élective du Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Centre-Val de Loire, qui s'est tenu vendredi 26 mars, a réélu Jean-Louis Desnoues à la présidence de l'instance, pour un quatrième mandat. L'occasion de faire le point sur l'Olympiade à venir, avec en point de mire les JO de Paris 2024.

Jean-Louis, votre troisième mandat en tant que président devait être le dernier…
« Au départ, j'avais prévu d'arrêter à l'issue de l'Olympiade en cours, en effet. Quelqu'un était partant pour prendre la suite. Mais cette personne m'a dit que professionnellement, elle n'était pas tout à fait disponible et qu'elle souhaitait que l'on continue. Néanmoins, notre équipe est en place depuis un bon moment, cette nouvelle Olympiade permettra donc de passer le flambeau. On a construit beaucoup de choses depuis maintenant trois Olympiades, mais il faut aussi préparer l'avenir. »

Dans quelle mesure la pandémie actuelle a-t-elle perturbé les actions et missions du CROS ?
« Paradoxalement, en ce qui nous concerne, on a toujours continué notre activité. La pandémie a changé nos modes opératoires, évidemment, avec l'utilisation de nouveaux outils, de nouvelles formes de réunions, y compris au niveau de la formation. Mais je tiens à saluer les initiatives de tous les membres du CROS, qui ont su être inventifs pour garder du mieux possible le contact avec nos ligues et comités. Maintenant, l'avenir dira comment les choses vont évoluer, d'autant que des échéances électorales vont arriver (notamment au CNOSF). »

L'avenir, ce sont aussi ces JO 2024, en France. Une perspective excitante pour le CROS ?
« Cette Olympiade sera la concrétisation de tout le projet du CROS, qui se développe malgré tout dans un environnement changeant, notamment avec l'institution (en janvier dernier) de la Conférence régionale du sport. Je compte beaucoup sur cet organe pour construire et gérer le sport sur le territoire régional. Et il y a en effet cette perspective des JO 2024, où je l'espère, on va sentir une vraie dynamique tout autour. L'objectif, c'est d'avoir des Jeux populaires, qui irriguent l'ensemble du territoire. On est en train de construire des animations, en collaboration avec les écoles, les collectivités… On est vraiment sur cette thématique. »

Qu'attendez-vous de ces JO 2024 ?
« D'abord, ce qu'il faut, c'est avant tout s'en servir pour mettre les projecteurs sur la pratique sportive, qui reste un enjeu de santé publique. Ensuite, j'espère que l'on ne va pas louper le rendez-vous. Pour ceux de 2021, à Tokyo, je ne suis pas inquiet, il y aura des médailles. Mais en ce qui concerne la génération qui participera aux Jeux 2024, je ne suis pas sûr qu'on l'ait accompagné correctement et qu'on ait fait ce qu'il fallait pour ressortir les pépites et les amener vers la haute performance. On a été en retard sur les rendez-vous et la situation actuelle n'aide pas. On va essayer d'y remédier, mais je suis un peu inquiet malgré tout. Néanmoins, c'est forcément excitant de préparer ces Jeux en France. Et si, nous, on arrive à passer le flambeau sur cette belle manifestation, avec un mouvement sportif fort et organisé, je serai un homme heureux. »